la suite Compréhension de l’oral p02 s01 03 AM
Récapitulons (À titre indicatif)
Un peuple qui veut se libérer du joug colonial doit s’unir et lutter avec foi et détermi-nation
pour recouvrer sa liberté et son indépendance.
Le journaliste : Monsieur Hadj Salah Mekacher, bonjour.
Hadj Salah Mekacher : Bonjour.
Le journaliste : Bienvenue dans le cadre cette émission « Fachhadou ». Vous êtes un
ancien officier de l’ALN de la Wilaya III historique. Vous avez écrit 5 livres témoignages
sur la vie dans le maquis mais aussi le dernier livre que vous avez écrit, c’est Les
lendemains du cessez-le-feu . Nous abordons avec vous, aujourd’hui, cette date importante
du 19 Mars 1962. Vous étiez alors au maquis à l’époque. Comment vous avez vécu en tant
qu’officier de l’ALN l’annonce du cessez-le-feu ?
HSM : Moi en tant que secrétaire du PC de zone, un PC c’est un poste de commandement,
j’avais sur moi un poste radio et je suivais donc les négociations depuis Lugrin*, lorsque la
veille, j’ai appris l’accord sur le cessez-le-feu qu’on appelait les accords d’Evian, mes
camarades qui étaient avec moi ne le savaient pas..
Le journaliste : Comment maintenant au niveau des PC de wilaya, l’information sera
répercutée...?
HSM : C’était à travers nos agents de liaison que la nouvelle s’est répandue et confirmée et
officialisée et respectée.
Le journaliste : et respectée ... Alors, comment les djounoud ont vécu cette décision?
HSM : Les djounoud ont accueilli la nouvelle avec joie. Ils ont compris tout de suite qu’on
allait déboucher sur l’indépendance, l’objectif pour lequel ont disparu plusieurs milliers de
leurs compagnons, nos chouhada.
Le journaliste : Cette fête de la victoire a donc inculqué à la nouvelle génération
l’importance de la victoire, une victoire qui a été arrachée grâce à des sacrifices...
HSM : Certes, des sacrifices oui, oui, des sacrifices, ah oui, un engagement total des
populations, du peuple algérien, des souffrances, des martyrs ...
Le journaliste : Monsieur HSM, qu’est-ce qui vous a marqué, vous, personnellement?
HSM : Ce qui m’a marqué le plus, c’est la joie de la victoire. Lorsque nous remportions la
victoire au cours d’une embuscade, ça c’était... c’est notre joie que seuls les moudjahidine
ont connue parce qu’on comptait uniquement sur ces embuscades-là pour se vêtir et pour
s’armer. Ce sont les chevaliers de la libération, les guerriers, les moudjahidine...
Le journaliste : ...qui ont œuvré pour la victoire.
HSM : Oui, ils ont œuvré pour la victoire, effectivement, parce que la victoire n’a pas été
donnée, la victoire a été ar...rachée, il faut le dire sans cesse, ar...rachée, on ne vous donne
rien.
Le journaliste : Je vous remercie beaucoup, Monsieur Hadj Salah Mekacher, pour ce
témoignage.
Source : radio Chaîne III
Lugrin : Lugrin est une petite ville du sud est de la France
Un peuple qui veut se libérer du joug colonial doit s’unir et lutter avec foi et détermi-nation
pour recouvrer sa liberté et son indépendance.
Le journaliste : Monsieur Hadj Salah Mekacher, bonjour.
Hadj Salah Mekacher : Bonjour.
Le journaliste : Bienvenue dans le cadre cette émission « Fachhadou ». Vous êtes un
ancien officier de l’ALN de la Wilaya III historique. Vous avez écrit 5 livres témoignages
sur la vie dans le maquis mais aussi le dernier livre que vous avez écrit, c’est Les
lendemains du cessez-le-feu . Nous abordons avec vous, aujourd’hui, cette date importante
du 19 Mars 1962. Vous étiez alors au maquis à l’époque. Comment vous avez vécu en tant
qu’officier de l’ALN l’annonce du cessez-le-feu ?
HSM : Moi en tant que secrétaire du PC de zone, un PC c’est un poste de commandement,
j’avais sur moi un poste radio et je suivais donc les négociations depuis Lugrin*, lorsque la
veille, j’ai appris l’accord sur le cessez-le-feu qu’on appelait les accords d’Evian, mes
camarades qui étaient avec moi ne le savaient pas..
Le journaliste : Comment maintenant au niveau des PC de wilaya, l’information sera
répercutée...?
HSM : C’était à travers nos agents de liaison que la nouvelle s’est répandue et confirmée et
officialisée et respectée.
Le journaliste : et respectée ... Alors, comment les djounoud ont vécu cette décision?
HSM : Les djounoud ont accueilli la nouvelle avec joie. Ils ont compris tout de suite qu’on
allait déboucher sur l’indépendance, l’objectif pour lequel ont disparu plusieurs milliers de
leurs compagnons, nos chouhada.
Le journaliste : Cette fête de la victoire a donc inculqué à la nouvelle génération
l’importance de la victoire, une victoire qui a été arrachée grâce à des sacrifices...
HSM : Certes, des sacrifices oui, oui, des sacrifices, ah oui, un engagement total des
populations, du peuple algérien, des souffrances, des martyrs ...
Le journaliste : Monsieur HSM, qu’est-ce qui vous a marqué, vous, personnellement?
HSM : Ce qui m’a marqué le plus, c’est la joie de la victoire. Lorsque nous remportions la
victoire au cours d’une embuscade, ça c’était... c’est notre joie que seuls les moudjahidine
ont connue parce qu’on comptait uniquement sur ces embuscades-là pour se vêtir et pour
s’armer. Ce sont les chevaliers de la libération, les guerriers, les moudjahidine...
Le journaliste : ...qui ont œuvré pour la victoire.
HSM : Oui, ils ont œuvré pour la victoire, effectivement, parce que la victoire n’a pas été
donnée, la victoire a été ar...rachée, il faut le dire sans cesse, ar...rachée, on ne vous donne
rien.
Le journaliste : Je vous remercie beaucoup, Monsieur Hadj Salah Mekacher, pour ce
témoignage.
Source : radio Chaîne III
Lugrin : Lugrin est une petite ville du sud est de la France
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